Les animaux sauvages de Richard Orlinski s’installent, dans les Hauts-de-France.

Qu’est-ce qui pousse Richard Orlinski à casser les codes ?

Richard Orlinski n’a pas fini de nous étonner. Ce samedi 30 juin, l’artiste français le plus vendu au monde était de passage, dans les Hauts-de-France. Plus précisément, au sein du bassin minier, au cœur de l’agglomération d’Hénin-Carvin.
En guise de comité d’accueil, toute une colonie d’animaux sauvages l’y attendait. Peu commun, un crocodile rouge -majestueux – prenait ses quartiers sur le toit de la gare ferroviaire de Lens. Un autre animal, un Gorille – un Wild Kong – a trouvé refuge à L’ancienne banque de France, de cette ville.

C’est simple, il y avait des animaux partout (ses œuvres d’art), 8 au total. Entre autre, ils se sont dispersés au parc des îles (Hénin-Beaumont) et d’Olhain (Maisnil-lès-Ruitz).

Enfin, un petit cachotier s’était tranquillement hissé sur le toit du 9/9 bis pensant que personne ne le démasquerait. Il avait tout faux. La foule (venue en masse) savait que le voile, derrière lequel il restait bien au chaud, serait levé. Il s’agit de Kong Gaillette. Nous étions heureux de le découvrir pour l’inauguration de ce « Safari by Richard Orlinski », avec un Show particulièrement appréciable: musique entraînante, stand de kermesse, écran géant, le tout sous un soleil radieux. Chose exceptionnelle, nous avons eu droit à un feu d’artifice de jour. Une première qui marquera longtemps nos esprits.

Avec cette opération, la volonté de l’agglomération d’Hénin-Carvin de rendre plus attractif le bassin minier est réussie. Les badauds auront jusqu’au 16 septembre 2018, pour venir découvrir cette exposition à ciel ouvert.

In fine, l’objectif de Richard Orlinski, de rendre l’art accessible au plus grand nombre, est atteint. Il a donc raison de vouloir « casser les codes », si c’est le moyen de faire rêver n’importe qui. Le monde de l’art reste un milieu fermé et élitiste. Il est souvent méconnu des profanes et de la masse populaire. C’est le constat et c’est dommage! Cela doit changer.

Connaissez-vous le tableau « L’animal Vitruve », réalisé par Beni?


L’œuvre de Beni revisite l’univers composé d’animaux de Richard Orlinski, et se rapproche des éléments essentiels de l’art iranien. En effet, la nature est très présente sur les tapis persans. On utilise des motifs tels que les fleurs et les animaux, pour orner ces véritables trésors.

De toute évidence, la culture persane de Beni a su l’inspirer, dans la création de ce tableau. Le résultat est subtil et révélateur.